Eglise paroissiale de l’Assomption de la Vierge.
Edifice néo-classique en brique et pierre calcaire, construit entre 1834 et 1836 sur les plans de l’architecte Branquart (fig. 178). Tour occidentale carrée superposant quatre niveaux séparés par des bandeaux calcaires, flanquée d’ailerons masquant les appentis des bas-côtés. Portail monumental en pierre calcaire avec porte en plein cintre encadrée de pilastres doriques portant entablement et fronton triangulaire. Au deuxième niveau, dans l’axe, une fenêtre en demi-lune à appui calcaire sur petites consoles. Baies serliennes au niveau des ouïes. Trous de boulins et corniche de pierre sous le dôme polygonal sommé d’un lanternon métallique. De part et d’autre, éclairant les bas-côtés, une fenêtre en plein cintre. Haute nef avec bas-côtés sur soubassement appareillé alignant cinq fenêtres en plein cintre, et abside de même hauteur, aveugle dans l’axe, avec deux travées droites. Intérieur d’allure néoclassique, jouant sur les tons blancs, or et gris. Voûte centrale éclairée par cinq baies en demi-lune et portée par une large corniche sur colonnes ioniques. Bas-côtés couverts de plafonds. Toitures d’ardoises. R.P.M.S.B., canton de Châtelet, Bruxelles, 1975, p. 36.
TVDN[577]
(Code de la fiche : 52018-INV-0001-01)
Chapelle St-François. (Rue Albert 1er N° 210)
Petit oratoire reconstruit en tout ou en partie à une époque indéterminée, avec remploi de matériaux des XVIIe et XVIIIe s. Mono-nef terminée par un chevet semi-circulaire en moellons de grès, pierre calcaire et partie supérieure en briques, sous une toiture d’ardoises. En façade, porte à encadrement calcaire, flanquée de pilastres supportant un entablement. Dans le pignon, niche en plein cintre sur base calcaire. Latéralement, à droite, une porte avec montants monolithes et linteau droit, et une petite fenêtre en plein cintre, à encadrement calcaire. R.P.M.S.B., canton de Châtelet, Bruxelles, 1975, p.40.
TVDN [578]
(Code de la fiche : 52018-INV-0002-01)
Maison en brique et calcaire. (Rue Albert 1er N° 238-240)
Précédée d’un jardin clos par une grille flanquée de lourds piliers en pierre, maison en brique et calcaire remontant au dernier tiers du XVIIIe s. remaniée dans ses percements aux XIXe et XXe s. Façade de deux niveaux sur caves et quatre travées plus une porte. Baies relativement hétérogènes : portes du XIXe s. à encadrement calcaire, linteau droit sur montants monolithes ; six fenêtres dont trois du dernier tiers du XVIIIe s., à la travée centrale et à l’extrême gauche., avec linteau cintré à clé passante et montants à une harpe, appuis abaissés. Les autres du XIXe s., de même type mais à fausse clé. A gauche, nouvelle porte de garage de même allure. Frise dentée et denticulée sous la bâtière d’éternit et de tuiles.
TVDN [579]
(Code de la fiche : 52018-INV-0013-01)
Église paroissiale St-François-Xavier. (Rue des Ecoles)
Edifice néo-gothique construit principalement en briques vers 1916 d’après les plans des architectes J. et H. Dal. R.P.M.S.B., canton de Châtelet, Bruxelles, 1975, p. 39.
TVDN[580]
(Code de la fiche : 52018-INV-0003-01)
Volume ancien. (Rue de l’Eglise N°9)
Perpendiculaire à la voirie, volume ancien, probablement de la 1ère moitié du XVIIIe s. mais d’aspect XIXe s., agrandi vers l’arrière à la fin du siècle, et flanqué sur rue d’une tourelle néo-gothique. Façade cimentée, sur soubassement en saillie, comptant deux niveaux et quatre travées plus une fenêtre. Baies à encadrement calcaire avec linteau droit et montants monolithes au r.d.ch.; à l’étage, table encadrement cimenté. Latéralement, sur rue, une travée de fenêtres similaires plus une petite quadrangulaire au pignon. Annexion d’une tourelle avec deux niveaux de baies en tiers-point, couverte d’un clocheton hexagonal. Façade arrière dénaturée. Bâtière d’ardoise.
TVDN[581]
(Code de la fiche : 52018-INV-0004-01)
Ferme en quadrilatère. (Rue de Fleurus N° 151)
Construite en briques vers le milieu du XIXe s. Des divers bâtiments entourant la cour pavée, seuls émergent le logis flanqué d’un porche et la grange, antérieure. Logis en double corps, précédé d’un jardin emmuré. Façade montée sur soubassement à plaquis, de deux niveaux et demi et trois travées de baies rectangulaires ; la travée centrale en légère saillie, monumentalisée par une large porte à encadrement calcaire : porté par des montants en pilastres sur bases, arc en plein cintre avec clé passante inscrit dans un panneau rectangulaire terminé en corniche, surmonté d’une allège décorée d’une lourde guirlande. Frise dentée. Façade sur cour de même ordonnance mais plus simple et sur caves hautes. Bâtière de tuiles. A gauche, de même hauteur que le logis, porche-tour de plan carré avec portail en plein cintre à encadrement calcaire. Deux niveaux de baies en plein cintre de briques sommés de créneaux sur frise dentée. Vaste grange en long, en ruine, remontant au XVIIIe s., avec entrée charretière à linteau droit. Côté cour, petite porte en plein cintre, à encadrement calcaire et montants harpés. Bâtière de tuiles prise entre les pignons débordants. Autres ailes occupées par des étables construites au XIXe s., voire au début du XXe s., sans caractère. Hormis peut-être, dans le prolongement de la grange, une aile contemporaine de celle-ci, fort modifiée dans ses percements. Bâtières de tuiles.
TVDN [582]
(Code de la fiche : 52018-INV-0005-01)
Maison dédoublée. (Rue Grande N° 22-24)
Construite vers 1900, inspirée par le style « Art nouveau », dont les caractères se retrouvent principalement dans le traitement coloré des façades, les encadrements des baies et certains de leurs châssis, et les sgraffites sous l’imposante corniche en bois. Toiture d’éternit (fig. 180).
TVDN[583]
(Code de la fiche : 52018-INV-0006-01)
Château de Farciennes. (Rue Jules Maltaux N° 75)
Succédant à une forteresse médiévale signalée en 1344 et inféodée à la Principauté de Liège, le château actuellement en ruine s’est établi sur une île formée par un bras de la Sambre aujourd’hui comblé. L’ensemble a été édifié sur un mode homogène et traditionnel, en brique et pierre calcaire, sous Albert de Longueval, seigneur de Farciennes, dans le premier quart du XVIIe s. Du quadrilatère bordé de bâtiments sur trois côtés, il ne subsiste plus aujourd’hui que l’aile occidentale, flanquée de ses deux tours, un pan de mur de l’aile sud et la tour sud-est. Façade de l’aile occidentale montée sur un soubassement en moellons réglés, terminés par un épais boudin et percé de quatre fenêtres à meneau, actuellement murées. Corps composé de trois niveaux et cinq travées de fenêtres à croisée de pierre, avec encadrement calcaire à crossettes souligné d’un listel et arc de décharge en briques. Entre les deux premières travées, trois niveaux de petites baies quadrangulaires éclairent la cage d’escalier. Bandeau de pierre soulignant les modillons de bois de la corniche. Bâtière ponctuée de lucarnes à croupe, à demi effondrée. Côté cour, façade de même structure, mais sans soubassement, avec des baies de type traditionnel, à traverse ou à croisées de pierre, montants harpés. De part et d’autre, tour harpée aux angles, élevant quatre niveaux de fenêtres croisée ou à traverse, coiffée d’une toiture en bulbe avec clocheton hexagonal. Au r.d.ch. de la tour nord-ouest, beau portail baroque : porte d’entrée en anse de panier prise dans un encadrement rectangulaire en pierre calcaire flanqué de doubles pilastres à refends un-sur-deux, portant un entablement avec fronton courbe brisé, au centre duquel s’inscrit un cartouche aux armes des Longueval. A l’arrière de cette même tour, portail plus simple, avec porte en plein cintre dans un cadre rectangulaire en calcaire, avec pilastres à bossages sous une corniche moulurée. Isolée au sud-est, tour similaire mais sans toiture. A signaler, l’emplacement de l’ancienne basse-cour à l’est du quadrilatère, et devant ce dernier, vers l’ouest, le « Grand Jardin » aménagé sur des terrains acquis en 1634, aujourd’hui totalement disparu. A. TANGHE, Farciennes in Le Grand Livre des Châteaux, t. 2, Châteaux de plaisance, Bruxelles, 1977, p. 112.
TVDN(584]
(Code de la fiche : 52018-INV-0007-01)
Petite ferme. (Rue de Lambusart N° 10)
Construite principalement en briques au XIXe s., comme pourrait le rappeler le millésime 187(3 ?)0 gravé dans le linteau de porte de la grange. Logis de trois niveaux de hauteur dégressive conservant sur rue un soubassement de moellons de grès et alignant deux travées de fenêtres quadrangulaires à encadrement calcaire au r.d.ch., plus une porte avec montants harpés jusqu’à mi-hauteur et linteau droit. Côté cour, même disposition des baies sous arc de briques surbaissé, plus une en plein cintre au-dessus de la porte. Bâtière de tuiles prise entre pignons débordants. De part et d’autre du logis, deux ailes plus basses : aile d’étables aveugle côté rue, avec diverses baies rectangulaires à l’arrière. A droite, grange en large avec une porte sous linteau de bois millésimé, et étable sous fenil. Pignons débordants à gauche et à droite. Bâtières de tuiles et de tôle. Hangar et autres annexes moins intéressants.
TVDN [585]
(Code de la fiche : 52018-INV-0008-01)
Ferme de Tergnée. (Rue de Tergnée N° 67-67a)
Ferme en quadrilatère dont les bâtiments, disposés autour d’une cour irrégulière, construits en brique peinte en rose et pierre calcaire, remontent au dernier tiers du XVIIIe s. A front de rue, logis d’un niveau sur caves alignant six fenêtres à encadrement calcaire, avec linteau cintré à clé passante et montants à double harpe. Côté cour, quatre fenêtres identiques alternant avec deux portes à linteau échancré sous corniche et montants monolithes sur bases, celle de gauche anciennement à baie d’imposte (?). A gauche, chaîne d’angle à mi-hauteur, pour l’entrée charretière. A droite, deux petites baies murées, à lourd linteau échancré sur montants monolithes. Frises dentées sur denticules. Toit à la Mansart, en éternit. A droite du logis, flanquant l’entrée charretière, volume d’étables sous bâtière à croupettes et coyaux. Façade sur cour de deux niveaux, avec deux portes et sept fenêtres – dont trois baies de fenil à l’étage – à encadrement calcaire : montants monolithes et linteau échancré pour les fenêtres du r.d.ch., cintré à clé passante pour les autres baies. En retour d’équerre, à gauche, petit bâtiment de même facture, avec une petite fenêtre similaire et une porte à linteau cintré à clé passante sur montants à deux harpes ; percement récent à gauche. En retrait, longue aile plus étroite sous bâtière d’éternit, vraisemblablement du XIXe s., conservant quatre petites baies à encadrement calcaire et linteau échancré ; deux portes composites et une baie de fenil quadrangulaire. En face du logis, beau bâtiment-porche, autrefois plus long, avec large porte charretière en anse de panier, de briques sur courts montants harpés côté cour. A gauche, une porte d’étable à encadrement calcaire, linteau cintré à clé passante sur montants à deux harpes et, de part et d’autre, deux fenêtres quadrangulaires avec montants sur base. Baie de fenil. Frise dentée. Bâtière d’éternit. Autres ailes occupées par un chartil-hangar et constructions récentes, sans caractère. Grange en long, en reconstruction.
TVDN [586]
(Code de la fiche : 52018-INV-0009-01)
