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Le parcours Totemus

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Balade autour du Vieux Château

Cette promenade est accessible aux cyclistes, aux personnes à mobilité réduite (en empruntant les trottoirs et zones piétonnières), et offre également un parcours agréable pour une balade canine. Attention cependant au respect des sépultures dans le cimetière (les vélos devront rester à l’entrée de celui-ci).

Ce parcours Totemus vous permettra de découvrir le riche passé industriel et patrimonial de Farciennes sur plusieurs siècles. Les ruines du château, aujourd’hui classé, les façades néo-classique ou art nouveau, les terrils servant de rampe de lancement aux parapentistes ou de décor aux randonneurs du GR412, la tour du Roton, vous surprendront et vous raviront. Vous serez étonné par la diversité des points d’intérêt rencontrés tout au long de votre itinéraire.
Cette chasse au trésor va vous révéler d’autres facettes telles que la fresque street art, la bière artisanale « La Farciennoise » en vente à la boulangerie Rizzi-Colle, la chocolaterie Oldies Chocolates ou bien encore les ruchers du Louât.
Les amateurs de sensations fortes seront comblés avec la célèbre légende des vampires du château de Farciennes ; nous allons à présent suivre un des leurs pour vous initier aux secrets cachés de leur territoire !

Cette chasse a été réalisée en collaboration avec :
• La Maison du Tourisme de Charleroi
• L’administration communale de Farciennes
• L’asbl Farciennes +

Point 1 – Château de Farciennes

Au XVIIe siècle, le château de Farciennes, construit par le comte Charles-Albert de Longueval, était un lieu de prestige. Louis XIV le considérait comme « Le Petit Versailles ». On pouvait y admirer deux haies de 35 mètres de haut, et un jet d’eau qui s’élevait à près de 20 mètres.
De style mosan, il était établi sur une île formée par un bras de la Sambre. L’ensemble était un triangle rectangle bordé de bâtiments sur trois côtés et marqué par trois tours. II était édifié sur un mode homogène et traditionnel, en brique et pierre calcaire. Implanté jadis aux confins de la Principauté de Liège sur la rive gauche de la Sambre qui servait de frontière avec le Comté de Hainaut, il s’agissait d’une enclave inféodée à la ville épiscopale.
Le château est à présent célèbre par la découverte, sous sa chapelle sur le lieu-dit Tergnée, de 5 cercueils encloués au niveau du cœur des défunts, selon les croyances liées aux vampires. En réalité, on venait de mettre au jour les sépultures de la famille Batthyani, descendante de Vlad III surnommé « Dracula », qui hérita du château au XVIIIe siècle.

Point 2 – L’église de l’Assomption

Remarquable édifice religieux, en brique et pierre calcaire, du début du XIXe siècle, l’église de l’Assomption, de par sa conception et son ordonnance, se classe parmi les rares sanctuaires néo-classiques du Hainaut.
D‘une grande unité de style, l’église est dotée d’une nef centrale, voutée en berceau, sur une puissante corniche, portée par de hautes colonnes ioniques.
Dans le chœur, une voûte en cul-de-four, décorée de staffs et stucs, représente l’Assomption de la Vierge. Ce chef-d’œuvre est dû aux maîtres plafonneurs-ornementalistes Delbove et Lambillotte, originaires de Farciennes.
Un riche patrimoine mobilier des XVIIe au XIXe siècles, dont celui sauvé de la destruction du couvent Saint François par les révolutionnaires français, décore l’intérieur de l’édifice.

Point 3 – Façade néo-classique

Le style néo-classique, en architecture, connaîtra un succès durable tout au long de la première moitié du XIXe siècle, tant pour les édifices publics que privés. Succédant au classicisme à l’architecture baroque et au style rococo, l’architecture néo-classique utilise les éléments gréco-romains (colonnes, fronton, proportions harmonieuses, portique, …).
Abritant les locaux de l’ancienne maison communale, cet édifice, remarquable par son fronton, est à présent occupé par l’Académie de musique de Farciennes et par la Bibliothèque communale.
Sont apposées également sur la façade, la plaque commémorative perpétuant le souvenir des héros de la guerre 14-18, la plaque inaugurale de la nouvelle place (28/04/2012), et enfin, celle commémorant les victimes de la pédophilie (27/03/1997).

Point 4 – Façade Art Nouveau

Le mouvement Art Nouveau naît et se développe dans toute l’Europe entre 1890 et 1895 avec une très grande rapidité. Un des principaux acteurs de l’Art nouveau en Belgique fut le baron Victor Horta, architecte belge né à Gand, le 6 janvier 1861. Il rompt avec l’architecture traditionnelle des maisons bourgeoises, défend le plan libre, la fluidité de l’espace organisé autour du vestibule et de la cage d’escalier et le passage de la lumière favorisé par les verrières et les puits de lumière.
Il conçoit chaque détail de ses habitations, jusqu’au mobilier, assemble les matériaux de construction avec les matériaux les plus luxueux, utilise largement le métal et le verre à côté de la pierre. Son vocabulaire architectural est basé sur la ligne courbe, le coup de fouet qui devient vite sa marque de fabrique.
L’Art Nouveau passe rapidement de mode et les œuvres d’Horta sont délaissées puis détruites et, maintenant, enfin réhabilitées. Les recherches sont en cours pour retrouver le nom de l’architecte qui eut la charge de la réalisation de cette splendide façade située sur la Grand’Place.

Point 5 – Fresque Street Art

L’art urbain ou Street Art est à la fois, un mouvement artistique et un mode d’expression, qui s’affirme ou se revendique ainsi à partir de la fin du XXe siècle.
Aux origines illégales, subversives et éphémères, il s’agit en général d’œuvres ou productions plastiques prenant en compte le contexte de création de manière à le questionner, l’explorer, le marquer, le dégrader, le détourner ou le sublimer. Il regroupe toutes les formes d’art réalisées dans l’espace public, et englobe diverses techniques telles que le graffiti, la peinture murale, le trompe-l’œil, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l’affichage et le collage, la réclame ou les installations comme le tricot urbain. Certaines formes de performances peuvent même être incluses dans le concept d’art éphémère urbain vu par un large public.
Non loin de là, on discerne la construction de la piscine et du futur centre aquatique qui ouvriront en 2024.

Point 6 – Tour du Roton

Construite en 1959, dominant la Vallée de la Sambre du haut de ses 56 mètres et forte de ses 3.600 m³ de béton armé, sa stabilité est assurée par quatre énormes vérins situés sur les blocs de soutien d’une profondeur de 8 à 10 m. Le puits principal de 5 m de diamètre descendait jusqu’à -900 m de profondeur.
C’est au dernier étage de la tour, situé à 44 m de haut, que fut installée la machine d’extraction dotée de quatre câbles de près de 4 cm de diamètre, permettant aux mineurs ainsi qu’au charbon et autres matériels d’atteindre et de quitter les lieux de contrôle et d’exploitation avec une charge totale de plus de 50 tonnes et à des vitesses pouvant varier de 0,2 à 16 m/sec.
L’extraction de houille se passa sans interruption et en toute sécurité pendant 24 ans, à tel point qu’elle fut la dernière à fermer ses portes en Wallonie, le 30 septembre 1984.
A présent, les démonstrations de grimpe organisées par le Spéléo club « Les Sus Pendus » préparent la tour à une nouvelle jeunesse et à un avenir radieux. A quelques encablures de la tour, vous pouvez contempler, d’Est en Ouest, le panorama de Farciennes avec ses terrils et son Ecopôle.

Point 7 – Monument Morisseaux

« Oubli, nous te vaincrons avec le souvenir » et « Ici, le 24 août 1944, furent lâchement assassinés par des bandits rexistes Monsieur Eugène Morisseaux, Madame Eugène Morisseaux et Mademoiselle Françoise Morisseaux »
Telles sont les épitaphes sculptées sur les pierres ornant le monument érigé près de leur domicile.
La phrase sonne avec amertume pour Paul Jamar ; cet homme de 84 ans est seul, année après année, à encore venir se recueillir sur les lieux de la tuerie.
Ancien étudiant de la faculté de sciences appliquées de l’ULG, Directeur de la Société du Gaz et de l’Electricité du Hainaut, Eugène Morisseaux fut assassiné ainsi que son épouse et sa fille par des rexistes qui croyaient, à tort, avoir découvert que ceux-ci étaient des résistants.

Point 8 – Château OXYJeunes

Témoin du riche passé industriel de Farciennes, ayant abrité le directeur général de l’ancienne Fonderie Demoulin située à 300 m. Elle a appartenu ensuite à un riche ingénieur russe émigré au moment de l’âge d’or des charbonnages. Restée longtemps inoccupée, la maison de maître à rénover a finalement été acquise par l’asbl OXYJeunes grâce à des subsides privés et officiels et devint le centre de gestion administrative de l’asbl.
Le « petit château » est un site exceptionnel, situé en retrait à la rue Albert 1er ; la demeure a du caractère, elle est vaste, et est entourée de grands arbres centenaires.

Point 9 – Monument Jeff Bodart

Originaire de Farciennes, Jeff Bodart est un auteur-compositeur-interprète et créateur du groupe les « Gangsters d’Amour ». Parmi ses succès figurent les chansons Du vélo sans les mains, Canadair, Meurtre à Hawaï. Il est décédé le 20 mai 2008 à l’âge de 46 ans. En avril 2012, à l’extrémité de la nouvelle Grand’Place, fut érigée la sculpture en bronze d’1 m 80 suite à un concours gagné par deux amis de longue date de Jeff, Cédric du Boisdescorbeaux et Pierre Rulens.
« Nous avons donc décidé de mettre en avant son art de la mélodie plus connue du grand public et nous l’avons symbolisé par une note de musique. Pour assurer sa pérennité, elle sera faite en bronze. Pour l’associer au chanteur, nous avons décidé d’y pendre son inséparable accessoire, son chapeau. Celui-ci est accroché à la note comme à un porte-manteau, tel que l’artiste l’aurait fait en rentrant chez lui à Farciennes ».
Cette sculpture, la bibliothèque, l’académie de musique et le centre culturel constituent le Pôle culturel de Farciennes.

Point 10 – Cimetière de Farciennes-centre

Monument funéraire de la famille Henin (industriels miniers) : œuvre de Jef Lambeaux.
Jef Lambeaux (1852-1908) est un des membres fondateurs du groupe bruxellois d’avant-garde « Les Vingt », en 1883. Il a notamment réalisé Le Faune mordu montré lors des expositions universelles de Bruxelles (1897) et Paris (1900) mais qui fut le centre d’une polémique sur les nus à l’Exposition universelle de 1905 à Liège où cette œuvre fut recouverte d’un voile. Une autre œuvre majeure : Les Passions humaines (1886), un bas-relief de marbre qui a été intégré dans le pavillon de Victor Horta du Parc du Cinquantenaire, pour laquelle il a reçu une médaille d’honneur lors de l’Exposition universelle de 1900 à Paris.
Il a été nommé membre de l’Académie royale de Belgique en 1903. Depuis 1899, le relief des Passions humaines a fait l’objet d’éloges et de critiques.

Point 11 – Cimetière de Farciennes-centre

Stèle d’Odon Godart : Après ses études primaires et ses humanités gréco-latines au Collège du Sacré-Cœur de Charleroi, Odon Godart obtint sa Licence en sciences mathématiques à l’UCL en 1935. Il devint alors assistant de Georges Lemaître, chanoine catholique et célèbre professeur à l’origine de la théorie du Big Bang sur l’expansion de l’univers. Il part ensuite aux Etats-Unis en 1938 pour faire des recherches sur les rayons cosmiques à l’Observatoire de Harvard et au MIT (Massachusetts Institute of Technology).
En 1943, il est versé au Bomber Command, organisation chargée des bombardements, où il travaille à améliorer les prévisions météorologiques. Lors de la prise de décision de la date du débarquement des alliés en 1944, il suggéra, comme changement au plan initial, de reporter la date du 5 juin au 6 juin 1944. Après-guerre, il fut à l’origine du célèbre Wing Météo de la Force aérienne belge.

Point 12 – Etang de Farciennes

Localisé à la rue de l’Isle, l’étang de Farciennes permet à de nombreux pêcheurs de s’adonner à leur passion, sous l’égide du club de pêche fondé sous la dénomination Etang du Vieux Château. Son local est situé sur la rive de l’étang. Ancien bras de Sambre avant la canalisation, le cadre est champêtre et bucolique, et l’endroit est merveilleusement calme en toutes saisons. La floraison des iris jaunes au mois de mai est tout-à-fait remarquable ; cet étang accueille des couples de hérons cendrés qui s’y sont sédentarisés.
Le poisson sera pêché uniquement au moyen d’hameçons sans ardillons, et devra être rejeté à l’eau.

Point 13 – Ecluse de Roselies-Farciennes

Très peu navigable avant le XVIIIe siècle, la Sambre fut la 1ère rivière du pays à être canalisée ; ce fut une entreprise titanesque car il fallut construire pas moins de 17 écluses sur les 87 km que compte la Sambre belge pour y réguler la navigation.
Les derniers travaux pour permettre le passage aux péniches de 4500 tonnes furent terminés en 1971 sur l’écluse de Roselies-Farciennes : la longueur de l’ouvrage d’art est depuis lors de 111,9 m sur une largeur de 12,5 m. Actuellement, 9,3% de la totalité des marchandises transportées en Wallonie transitent par cette écluse. Un projet citoyen est en cours visant à équiper le barrage-écluse de 2 turbines hydroélectriques de 1878 MWh/an.

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